Nom du blog :
labouvineparpatrick
Description du blog :
Un blog destiné aux vérités de la piste en matière de course camarguaise et de traditions.
Catégorie :
Blog Medias
Date de création :
30.03.2015
Dernière mise à jour :
02.10.2025
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Derniers commentairesmerci pour ce commentaire... peut-être voir florentino dans une piste plus grande ? impressionnant en tout cas
Par Anonyme, le 17.09.2023
Jean Oddoz est parti chroniquer sous d’autres cieux
Il fut rédacteur en chef adjoint au Midi Libre jusqu'en 1995 mais cela ne l'empêcha pas de poursuivre la chronique taurine pendant quelques années supplémentaires, Jean Oddoz s'est éteint dans sa 92ème année.
C'est au décès de François Fabre "dit Santen" en 1990 , alors chef de chronique taurine au Midi Libre, que le journaliste Jean Oddoz rejoint la chronique taurine du quotidien, et ce sous la signature de "Ventoux". Pour la petite histoire, sachez que ça lui arrivait de signer "Jean d'Engane" également.
Toutefois dans ce milieu taurin au langage, au dialecte "bannu", commentaire et écrit, le tout bien ciblé "bouvino", il eut, au tout début de ses chroniques, du mal à s'imposer et faire sa place malgré sa plume de professionnel indiscutable. A cet effet, je me souviens d'une course de la Palme d'Or à Beaucaire où, étant à ses côtés à la tribune de presse, toujours au même endroit à gauche de la loge municipale, un lecteur aféciouna en passant devant nous dans la contre-piste l'interpela: " Mr Ventoux, c'est bien joli ce que vous écrivez, vous employez des mots en anglais, de belles formules, mais à la fin on n’a rien compris de ce que vous voulez dire sur la course." Bigre, il venait de toucher "du frontal" et j'en connais qui l'aurait mal pris, ce d'autant quand vous avez la carte, la caste et l'étiquette "professionnel" dans un milieu d'amateur. " De chroniqueur s'entend.
Malgré ce, monsieur Oddoz resta digne, opina du chef pour lui faire comprendre qu'il avait entendu "la critique" et de me dire avec son légendaire calme olympien accompagné d'un léger sourire: " Je vais essayez de lui faire plaisir car il n'y a rien de plus embêtant pour un journaliste que de ne pas être compris. " Eh bien ce ne furent pas que des paroles en l'air car, à partir de là, Mr Oddoz, comme je l'ai toujours appelé ainsi par respect malgré bien que nous ayons longuement collaboré au Trophée pendant une bonne dizaine d'années, il a su inversé la tendance, gagner sa place et, surtout, la confiance et la reconnaissance du milieu, ce qui n'est pas donné à tout le monde, surtout dans cette "bouvino" aux intérêts multiples.
Une remise en cause tout en son honneur et ce toujours avec une grande humilité. Comme ce jour de finale de l'Avenir à Châteaurenard, le dimanche 6 octobre 1996 où la Commission du Trophée Taurin venait d'élire en matinée Dalton Biòu d'Or, alors que Mr Oddoz, plus par excès de précipitation et d'enthousiasme, par ses nombreux écrits faisait comprendre que ce serait bien que ce soit Tristan qui soit titré. Comment pouvait-il en être autrement. Résultat 16 à 7 à vouloir forcer la main, c'est le contraire qui arriva. Toutefois voilà qu'à la fin du repas, pris au Restaurant La Glycine, au moment du café, Mr Oddoz , accompagné du directeur du Trophée Taurin d'alors, Jean-Claude Jourdan, est venu s'excuser auprès des membres de la Commission tout en concluant: " Mais je pense que Tristan sera un futur grand taureau. " Huit jours après Tristan était désigné meilleur taureau de la finale des As à Nîmes le dimanche 13 octobre, puis pour la suite ce n'était qu'une question de maturité et de patience, puisque Tristan fut couronné à deux reprises en 1999 et 2001.
Au- delà du fait que Mr Oddoz avait vu juste, mais pas que lui tout de même, ce n'est peut-être pas grand-chose, mais vous conviendrez qu'avec les égos surdimensionnés actuels des journalistes (mais pas qu'eux) qui veulent vous (nous) faire croire qu'ils ont tout compris, qu'ils ont la science infuse "eux les professionnels" sur la course camarguaise, que ces excuses sont la signature d'un grand professionnel. Attachant, discret, ne recherchant jamais la gloriole si ce n'est le plaisir d'écrire, et de très bien le faire, chapeau et respect monsieur Oddoz comme j'ai eu l'occasion de lui dire. Et sachez que pendant de nombreuses années, il ne manquait jamais de m'envoyer ses cartes de vœux, avec toujours un petit commentaire sur mes chroniques que je garde bien évidemment avec délectation.
A son épouse Jacqueline, à sa famille et à ses proches, j'adresse mes plus sincères condoléances tintées des souvenirs et forts moments d'aficion partagés.
Ces obsèques auront lieu le jeudi 3 novembre au complexe funéraire de Grammont à Montpellier
Patrick PONS
Crédit Photo: collection personnelle
La Belle Famille Istréenne Unie et Réunie pour la Cause...
...Celle taurine ça va de soi. De fait " No Hay billetes" vendredi 28 octobre au soir aux arènes du Palio d'Istres, toutefois il ne faut pas rêver, ce n'était pas sur les gradins, mais au premier étage dans la salle "Denis Gouin" pour l'Assemblée Générale du Toro Club Istréen, vraiment trop petite pour l'occasion.
De quoi évidemment donner du baume au cœur au président "réélu" Patrick Teilhaud (avec le micro photo ci-dessus): " C'est pour moi un très grand plaisir de vous retrouver et c'est très chaleureusement que j'accueille ici chacun d'entre vous au nom du Toro Club. " Du monde qui s'explique qu'entre, le club d'Entressen et le village faisant partie de la Commune plus les proches voisins de Fos sur Mer, puis à ceux-là vous rajoutez les aféciouna et aficionados, et vous avez rassemblé la grande famille taurine d'Istres: " C'est par des engagements comme vous à la cause camarguaise par votre bénévolat, que les Associations perdurent. " leur témoigne Céline Camoin la délégué aux traditions.
De quoi stimuler toute l'équipe du Club car elle est soutenue par la municipalité, et cela a son importance: " Même si les finances du club sont saines. " dixit le trésorier Alain Terras et le président Teilhaud ciblait à juste titre: " Merci à monsieur le maire François Bernardini et la municipalité de nous avoir subventionné ainsi que le Conseil Général et à tous les services de la ville pour leur travail. " Evidemment que cela n'est pas anodin, d'autant plus après la déception, au niveau de l'affluence, de la course du samedi 11 juin, celle du Retour des As annoncée à grand coup médiatique mais à laquelle: " Il nous a manqué 500 entrées payantes pour faire quitte, mais au moins nous aurons appris qu'il faut savoir éviter ne pas faire confiance à tout le monde. " Au moins cela a le mérite d'être dit et très bien dit sans bégayer de la part du président Teilhaud. Et pour cause car cette course déficitaire leur a couté les deux bras, les deux jambes, et tout juste en-dessous du nez afin de pouvoir respirer.
« Chat échaudé craignant l'eau froide » comme dit l'adage, donc le passé étant par nature derrière, c'est en regardant devant, à l'Avenir, avec des jeunes qui rentrent au club, pour une seule démission, que le Toro club se projette avec son programme, d'un retour à la normale en 2023, qui ne mettra pas en danger les finances et la survie du club. Voire la confiance et la sérénité générale, qui est l'image du club puisque ça aussi a son importance.
Non, car le danger est tout autre pour la tauromachie et, là, la parole est donnée à monsieur le maire François Bernardini: " En tant que président de l'Union des Villes Taurines de France, nous sommes préoccupés par les attaques contre la tauromachie, avec le dépôt de loi pour l'abolition de la corrida d'un député. Ce que je regrette, c'est qu’en cette époque l'émotion joue plus sur la réflexion, et qu'une minorité veut nous donner leurs règles à suivre. Il faut savoir, et qu'ils sachent, que le jour où le toro cessera de combattre, la race s'éteindra. Malgré ce, j'ai beaucoup d'espoir que cette loi ne passe pas, mais il faut rester très vigilant. " Que dire de plus que pour toute l'aficion " Méridionale" le combat ne fait que commencer et que la citation "à l'unisson" prend toute sa pleine importance.
Un soutien que Patrick Teilhaud rejoignit sans équivoque: " Nous, Toro Club Istréen, soutenons vivement la Corrida face aux attaques subies depuis plusieurs années. N'oublions pas que les Tauromachies et le monde taurin forment une grande famille. C'est pour cela que nous sommes adhérents à l'UCTF (Union des Clubs Taurins de France) afin de parler d'une seule voix face à ces détracteurs. Ne nous trompons pas, si la Tauromachie tombe, ce sera toutes nos valeurs et traditions qui viendraient à disparaitre. "
Tout a été passionnément relaté, puis après avoir honoré quelques " figures taurines locales " (voir par ailleurs) le temps fut venu de partager le verre de l'amitié autour d'un savoureux buffet à la hauteur du Palio. Monumental !
Patrick PONS
Crédit photos: Norbert RAYNAUD
Un maire dûment impliqué
A quoi reconnait-on un homme politique? C’est simple: c'est une personne qui s'explique et vous explique le comment du pourquoi et la marche à suivre, cela dans un calme olympien même quand ça chauffe. C'est un métier en fait. Un métier, mais aussi une passion taurine qui l'a conquise sur le tard et sur le terrain, et notamment pour ne pas dire avant tout pour la corrida. Tel est le maire d'Istres François Bernardini qui se fait, humblement, en tant que Président de l'Union des Villes Taurine de France, le porte-drapeau de la contre-attaque qu'il va falloir mener pour défendre la corrida, dont il n'a pas caché (voir ci-dessus) à la fois sa légitime inquiétude mais aussi son espoir de voir que cette loi ne passe pas. Mais il est aussi toujours prêt pour soutenir la course camarguaise, " sans en être un aféciouna patenté", comme en atteste son soutien "financier" au club taurin, mais aussi sa présence à l'Assemblée Générale en remettant un prix à Lucien Terras et son épouse Annie. C’est une implication pour la cause taurine dont personne ne se plaint, et espère même, qu'elle incitera tous les maires concernés à en faire autant pour continuer à soutenir la course camarguaise et au-delà, toute la tauromachie. Et (hormis LFI) toutes couleurs politiques confondues évidemment.
Les figures locales honorés
Réunis pour la photo de famille ont été mis à l'honneur au cours de cette soirée:
La manade Lautier (avec Frédéric accompagné de Sandrine son épouse) pour les 60 ans de cet élevage créé en 1962 et qui approche tout doucement des 900 trophées gagnés un peu partout dans le monde taurin, sans oublier le Biòu d'Or de Mathis en 2006, et qui vient depuis 34 ans dans les arènes d'Istres, les anciennes comme à celle du Palio et la dernière victoire le 6 août avec Laos: " Merci à Frédéric de nous avoir bien servi " dixit Patrick Chabaud.
Au raseteur Belkacem Benhammou vainqueur du 48ème trophée de la ville, dont c'était vendredi le 29ème de sa brillante temporada 2022 et le 6 août au trophée de la Ville; " Avec courage, passion et personnalité, esprit de revanche et générosité, tu as montré qu'il ne fallait rien lâché pour parvenir à ses rêves dont celui qui s'est concrétisé dans les arènes de Châteaurenard et le Trophée de l'Avenir " dixit Patrick Teilhaud.
Au photographe Michel Naval, un ami intime du club, de tout temps pour sa présence dans nos arènes avec ses magnifiques albums taurins. C'est au travers de ses photos, par son inspiration, qu'il fait vivre les tauromachies et les arènes: "Le Toro Club Istréen le remercie de tout cœur pour son "Partage" et sa présence et nous lui remettons ce souvenir car il le mérite "dixit Alain Borg, avec Caro, vice- président du club.
Au dévoué Alain Borg, vice-président, rentré au club en 1983 sous la présidence du regretté Denis Gouin. En tant qu'adhérant puis au fur et à mesure des années il s'est impliqué au point de devenir le Président en 1997 année du Congrès fédéral organisé à Istres. Elu municipal aux traditions, aujourd'hui délégué FFCC " Pour tout cela, le Toro Club voulait te mettre à l'honneur." dixit Thierry Servella.
Au couple Patrick et Annick Chabaud rencontré en 1983 en tant que forain devant les arènes d'où son surnom de "Churros" sans être au club, il l'aidait déjà. A la retraite, il intègre le club en 1997 pour 25 ans de bénévolat: " Depuis ton investissement et ta connaissance de l'organisation ne sont plus à démontrer, nous perdons une pièce maîtresse mais nous gardons un ami sans oublier Annick qui fut la garante de cette réussite commune. " dixit Alain Terras.
A Lucien Terras rentré au club en 1982 sous la présidence de Denis Gouin, portier à ses débuts, il a ensuite gravi les échelons pour se retrouver trésorier puis aujourd'hui trésorier adjoint. Son investissement n'est plus à démontrer de fait la municipalité et le Toro Club Istréen tenaient à l'honorer pour ses 40 années de bénévolat ainsi que son épouse Annie, remis par monsieur le maire François Bernardini accompagné de Céline Camoin.
Le In et le Off de l'Assemblée
Le bureau de reconduit
Président: Patrick Teilhaud
Vice-présidents: Alain Borg et Thierry Servellera
Trésorier: Alain Terras
Trésorier adjoint: Lucien Terras
Secrétaire: Josianne Terras
Secrétaire adjoint: Frédéric Ratier
Les trois courses à l'Avenir 2023
Le samedi 10 juin
Le samedi 5 août dans le cadre de la journée traditionnelle du club
Le samedi 14 octobre dans le cadre de la feria automnale
Des finances saines
A charge du trésorier Alain Terras, le résultat de l'exercice 2022 fait ressortir un excédent de 1410 €, avec, entre autre, les courses Toro piscine de nuit du 9-23-30 juillet et du 8 août, plus la buvette, les sponsors et autres subventions, et un report de l'exercice 2021 de 2778€, il en ressort que le toro club conclu avec 4188€. Soit la bonne gestion d'un bilan financier adopté et approuvé à l'unanimité.
L'Aboutissement d'un bien joli "Rêve"
Peut-on faire de la politique, être un passionné de bouvino, être gardian et de rêver, un jour, d'avoir sa propre manade? Devenir manadier et, qui de plus, au coeur de cette mythique Camargue. Hubert Manaud l'ancien maire des Saintes-Maries-de-la-Mer (de 1972 à 1995) l'a concrétisé un 16 juillet 1992 en acquérant li biòu, les pâturages et le Mas de Bardouine au Comte de Pastré. Son Pantaï, " son "Rêve" en Provençal, devenait réalité. Depuis, 30 ans se sont écoulés, Hubert a pris de l'âge (83ans) ses filles Florence et Clotilde ont bien pris le relais, les petits-enfants mettent le pied à l'étrier, et Julien Malige est un gardian de métier qui a la confiance de la famille depuis 2009. En Juin 2020 au cours d'un reportage que je lui consacrais, Julien m'avait dit: " Tu verras d'ici deux-trois ans quelques-uns pointent le bout de leur corne et ça va le faire. Comme ce 503 que tu vois là sur le monticule" Clairvoyant Julien, mais assurément un connaisseur, pour preuve la temporada 2022 le confirme avec les trophées de remporter (deux par FanFan encore plus rapide que Yvan Biòu de l'Avenir en 2006) sans compter les autres prestations de qualité de retracées. Donc emmenés par Eros et Fanfan deux des nouveaux chefs de file de Bardouine, et leurs congénères Colvert et Daladel. En ce dimanche 30 octobre dans les arènes saintoises avec les supporters, les aféciouna et autres touristes, représentant un bon trois quart d'entrées, digne d'un 15 août, l'anniversaire et la complète de la devise Bleu et Blanc fut en osmose avec le temps, pour l'aboutissement d'un bien joli rêve dûment fêté.
Colvert à l'Agachon
Pour commencer Colvert 621: Il essuie les premières cartouches avec une farouche envie de ne pas se laisser plumer. Soit par des séries de reprises non subit, soit par de vives accélérations sur Laurent, Méric, voire coup de semonce sur Mangion, Danna, Visconi, plus des changements de terrain appropriés, la deuxième ficelle retourne au toril en musique. Sort Novi 302: Sa franchise lui fait perdre ses attributs en 30 secondes et sa première ficelle à la 3'. Ensuite, il garde un peu plus le terrain des planches, se déplace, pousse nettement d'avantage à gauche, d'abord Mangion puis Danna reste un court temps accroché à la ficelle cela suffit au biòu pour accélérer et le blesser au saut (jambe et derrière genou gauche), redouble d'activité baisse la tête aussi et finalement conserve sa deuxième ficelle avec les honneurs. En troisième Bel Ami 616: Pas facile dans la mesure où il ne se sédentarise pas, surveille la moindre occasion. C'est le cas avec Visconi, Montésinos et Laurent lequel l’a à sa main aux attributs en 7'30. Quant aux ficelles, dans les deux camps, on a du mal à lire la tactique à adopter. Carmen pourquoi pas.
Fanfan pose les bougies et Daladel les soufflent
En quatrième Eros 222: Un départ d’orfèvre puisqu’ il n'hésite pas à monter dans le couloir de droite mais surtout celui de gauche avec Méric qui distille un festival de rasets de qualités, deux-trois accélérations de première, avec Taieb, Laurent, le tout en cinq bonnes minutes avant de baisser pavillon en dix minutes et les honneurs. En cinquième Fanfan 503: D'entrée, il fait comprendre à l'opposition que ce ne sera pas une partie de plaisir et qu'il faudra mériter sa part de gâteau. Ce fut le cas et de haute facture. Sans cesse aux aguets, et remarquablement positionné, il dégage beaucoup d'autorité. Face à cette adversité XXXL, Taieb se montre le plus entreprenant, Montésinos fait monter à blanc, pour coup de barrière sur Laurent et Taieb, pendant ce temps la cocarde monte, monte, et dans un ultime assaut avec séries animées et corsées Ranc (photo ci-dessus) enlève sa cocarde à 370€ quasiment sur la sonnerie. Ovation et musique. En sixième Icare 528: Nettement moins compliqué, il redonne des couleurs aux hommes et du moral. De fait, il donne très bien le change en venant passer les cornes au fil des barrières après Montésinos, Laurent, Mangion, Taieb, et peut être normalement récompensé avec sa deuxième ficelle. Enfin, en septième c'est sous les projecteurs que sort Daladel 326: Réceptif et performant sur les reprises en faisant le ménage, il lustre même les barrières sur Taieb, Mangion, Montésinos. Le rythme des deux côtés ne faiblit pas, mais nous n'avions pas tout vu car le meilleur allait se pointer dans la dernière minute avec, coup sur coup: un puissant scud derrière Laurent puis assurément une phénoménale bombe de recul pleine d'agressivité derrière Taieb, conclue de la plus belle des manières sa prestation sur laquelle spectateurs et présidence sont en raccord total. Conserve ses ficelles.
Des raseteurs au service di Biòu
Il fallait raseter dans l'esprit du contexte de cette course anniversaire et les huit raseteurs, puis sept (après le retrait de Lucas Danna au deuxième taureau) accompagnés de quatre tourneurs, l'ont fait. A savoir: à droite Maxime Taieb, Laurent Vincent, Florian Ranc, Gaby Montésinos et à gauche Marvin Méric, Vito Visconi, Daan Mangion , puis les tourneurs Mickaël Arnel, Damien Martin-Cocher, Joan Daniel et Joseph Benoit Joseph, tous pouvaient à l'issue de la course, être associés à la réussite de cette course anniversaire. Carmen…
Patrick PONS
Crédit photos: Jackie BONCOEUR
Beaucaire jeudi 28 juillet Palme d'Argent prix meilleur taureau à Fanfan du Pantaï
Graveson lundi 1er août Trophée Moreno et Faure au taureau Mithra du Pantaï
Barbentane lundi 29 août trophée Camille Lambert au taureau Fanfan du Pantaï.
LA bombe barricadière de la course de Daladel, ici derrière Maxime Taieb qui, sous la puissance de l'impact au contact des planches reculera d'un bon mètre.
Les beaux espoirs de la manade Gillet
D’intéressants successeurs de Mari Peu à voir grandir
l’an prochain.
Finalement, pour cette 1ère course à l’heure d’hiver, traditionnelle Espoirs de la manade Gillet, le public a répondu présent pour assister à un agréable après-midi bien rythmée où les jeunes de la manade aux couleurs de la France se sont bien comportés face à des raseteurs entreprenants.
La formation blanches (Avenir : Bressy, Diniakos, Zelphati - Honneur : Michelier - As : El Mahboub (sort au 5ème après s’être mal réceptionné sur un saut)) en 3 droitiers – 2 gauchers– 2 tourneurs était idéale pour cette piste et pour ces biòu. El Mahboub et son expérience a mené la course, Diniakos prenant des risques et tirant les cornes, Bressy, Zelphati et Michelier ont su jouer le jeu et faire briller eux aussi les taureaux.
Chez les biòu, une belle sélection, certes jeune, qui ont su tenir la dragée haute face aux blancs aguerris. Pistolet, le plus âgé fut le plus complet, les 2 premiers (Gandhi et Azzaro) ont su récolter les honneurs grâce à leur dynamisme, le manque d’expérience de Caruso, le plus jeune, lui a porté tord, la ténacité de Moka, et la conclusion avec Toscan, encore vert et revêche est porteuse de plein d’espoir. Le Carmen final, offert par N. Barbier, pour l’ensemble de la course était amplement mérité.
Volontaire, Gandhi (615) repousse fort le blanc qui en veut à ses attributs, entend Carmen après Diniakos et les lâche en 2 grosses mn. Attentif, il ne laisse rien passer, des répliques féroces, (ci-dessus avec Michelier) jusqu'au bois qu'il franchit derrière Diniakos puis Bressy qui récolte la 1ère ficelle à la 10ème mn. Moins de pression mais le biòu garde son envie et sauve la 2ème avec les honneurs.
Vif, Azzaro (614) riposte en jouant sur son gabarit et sa puissance, sautant facilement seul ou accompagné, râlant, les crochets mettent 4 mn pour la récolte des fruits. Il se livre en séries et avec ses répliques cinglantes, enferme Diniakos puis le met en danger en accélérant au bois, il faut attendre la trompette finale pour qu'El Mahboub fasse la 1ère pelote. Musique pour sa rentrée.
Nous offrant un récital de meuglements tout au long de sa course, Caruso (727) se place, concentré, il attend le raseteur avec patience, les hommes sont timides et ont du mal à affronter ses réponses éclairs même s'il ne poursuit pas toujours. Il ferme la porte à Diniakos et sauve un pompon avec la musique.
A l’entracte, Mari Peu et ces 3 Cocardes d’Or (2019, 2020, 2021) fait un tour de piste. Après sa rentrée sur l’air de Carmen et sous les applaudissements des gradins, la course reprend.
Rapide, Pistolet (544) tire des salves face à des blancs qui ont tendance à se retenir, c'est dommage il sait frapper la planche derrière El Mahboub ou nous offrir des vire-vire éclairs et féroces. 8 mn pour cocarde et glands. C'est toujours dans de foudroyantes séries qu’il défend ses bobines, mettant de l’intensité et de la vigueur dans ses réactions, la 1ère est pour Michelier à 2 mn de la fin, la 2ème à la case avec Carmen
Moka (688) se lance dans des reprises cinglantes mettant les crochets en difficulté, El Mahboub subit une grosse attaque, poursuivi jusqu’à la barrière où le biòu passe la tête. Dominateur, il ne lâche rien, prend le dessus sur Bressy qui en perd le fer. Il faut attendre le coup de crochet de Michelier sur la trompette pour que le chiffon rouge soit récupéré. Les pelotes au toril avec Bizet.
Lui aussi c’est dans la vitesse que s’exprime Toscan (741) mais son ardeur le perd, sautant de très nombreuses fois en contre-piste puis la rage monte et cherche à mettre de l’ordre dans le cercle. Avec la fatigue, sa défense est plus posée et les blancs peuvent le raseter même s’il peut retrouver ses travers initiaux. Ses répliques sérieuses mettent les blancs sous pression. 12 mn pour passer aux bobines qui rentrent avec les honneurs.
Rémi Honoré
Crédit photos : Jean MANSUY
Dans l'objectif de Jean Mansuy joli raset de Ludovic Bressy face à Pistolet sous l'angle d'une carte postale.