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labouvineparpatrick
Description du blog :
Un blog destiné aux vérités de la piste en matière de course camarguaise et de traditions.
Catégorie :
Blog Medias
Date de création :
30.03.2015
Dernière mise à jour :
01.11.2025

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A L'HEURE SAINT LOUISIENNE

Publié le 22/07/2025 à 07:26 par labouvineparpatrick
A L'HEURE SAINT LOUISIENNE

 

Photo finale de la remise des prix du Titi  Boncoeur

 

Pacha (Lautier) est logiquement élu meilleur cocardier de la finale. 

Oukharti s’impose sur la saison et en tant que meilleur animateur de la finale. 

 

A L'HEURE SAINT LOUISIENNE

Publié le 22/07/2025 à 07:25 par labouvineparpatrick
A L'HEURE SAINT LOUISIENNE

Les Yeux dans le détail

 

Impossible n'est pas Saint Louisien

 

 

"  Ce matin quand nous sommes arrivés et qu'il y avait entre 10 et 15 cm d'eau dans la piste,  seulement le centre épargné,  là où sont les raseteurs et les arlésiennes, franchement nous ne pensions pas pouvoir faire la course. Et puis grâce aux bénévoles du club nous allons la faire. On peut les remercier et les applaudir. "  explique le président du Titi Boncoeur, Joris Alvarez micro en main au moment de la capelado.

 

 

Effectivement, et il est nécessaire de faire un petit retour en arrière pour comprendre le pourquoi du comment.  Celui où, vers les 3h du matin, dans la nuit de dimanche à lundi, un violent orage tomba sur une partie de la Camargue pendant 45 minutes, et noya littéralement la piste Saint Louisienne.   Arrivant au première heure de la journée, toute l'équipe du Titi Boncoeur ne pouvait que constater les dégâts.  Mais comme "impossible n'est pas Saint Louisien "  ni une ni deux, ils se sont retrousser les manches, et avec les services techniques de la ville pour le matériel adéquat, ils se mirent au travail.  Moto pompe pour aspirer l'eau, étalage de la sciure puis passage de la herse, laisser faire et répéter une paire de fois.  Et si vers les 16h 30, la piste ressemblait encore à un champ de patates, mais au tracteur Martial, Moro dressa la piste et après quelques ultimes tours de piste, elle était fin prête.  Mais allait-telle tenir au fur et à mesure que li biòu la foulerait? Se posait la louable question nombre de personnes.  Même s'il a fallu, à l'entracte, redonnait un petit coup de lifting, elle a parfaitement résister.

 

 

Finalement, le programme a pu être respecté, pratiquement comme si de rien n'était:  Abrivado, apéro puis la cuisse de taureau pour 150 personnes pris sous la loupio,  et à l'heure "caniculaire" la course démarra à 18h.  Une bien belle finale du "Titi Boncoeur" avec, entre autres, la superbe prestation cocardière de Pacha de Lautier, et qui avec le concours d'Ismaël Oukharti, (justifiant son statut d'As pour prendre ses responsabilités) a fait vivre aux quelques 600 spectateurs, un grand moment de course camarguaise.  De même que le retour attendu du puissant Paco de Laurent Cavallini, après quasiment 10 mois de convalescence, suite à sa blessure à l'épaule droite avant, à la finale de Ligue à Rognonas en octobre, avec plusieurs spectaculaires envolées barricadières,  rassura son pelot, et permis une brillante conclusion, à la satisfaction générale. Comme la finale au demeurant...

 

 

Une réussite, tout de même, la griffe Alvarez, est à prendre en considération car, lui non plus n'est pas manchot pour "monter une course" avec quels taureaux prendre pour sa piste, à quelle place, ainsi que la confiance "réciproque" des raseteurs, et les résultats sont là.  Ce n’est pas sorcier.     Et pour l'ami Joris puisque, outre les 600 spectateurs du jour faisant partie des belles affluences de ce traditionnel lundi de juillet,  le jeudi de la fête ce sont 1800 entrées au toro piscine. Hip hip...

    

 

"  Nous avons vécu une grande journée et une grande fête du pays.  " Conclu -t-il à l'issue de la remise des prix. Et par là-même, une bien belle récompense pour l'équipe du Titi  Boncoeur et qui, de fait, confirme l'adage: après la pluie vient le beau temps. Mais pas celui d'une entité biblique céleste,  non celui des efforts et de la passion taurine des saints Louisiens. On les applaudit et leur adressons nos remerciements.

 

 

Patrick PONS

A L'HEURE D'AIMARGUES

Publié le 21/07/2025 à 00:53 par labouvineparpatrick
A L'HEURE D'AIMARGUES

 

Une 2ème journée du « Trophée Henri et Pierre » Aubanel qui met un beau terme à la fête 2025.

 

 

Un temps un peu grimaçant et lourd, mais de l’air pour rendre la chose supportable et l’après-midi agréable, des arènes combles, gratuité et cent taureaux de clôture de vote obligent, telle était l’ambiance dans les arènes d’Aimargues ce dimanche 20 juillet pour la 2ème journée du Trophée Henri et Pierre Aubanel.
Ven Larg de la manade Saint Pierre et surtout Cartageno de Fanfonne Guillierme, qui finit la course de façon percutante, ont relevé l’après-midi.


Du côté des tenues blanches, un très bon travail, de tous sans exception, tout du long, y compris sur le hors-points, raseté (ce qui n’est pas toujours le cas) et particulièrement bien, malgré ses finitions ultra dangereuses. Un bel engagement des hommes, qui a permis de voir ce qu’il fallait voir des taureaux. Bravo ! Un coup de coeur pour Kaïs Ouennouri et Mohamed El Fatmi, qui n’ont pas ménagé leurs efforts, prenant parfois des risques, et qui ont fait régaler le public.
A droite : M. Fougère, R. Diaz, K. Laouazi, K. Ouennouri, St. Jakupi. Romain Diaz se retire au 2ème taureau sur contracture musculaire et est remplacé par Amaury Cadenas.
A gauche : Ch. Clarion, L. Benzegh, Y. El Mahboub, M. El Fatmi. Ch. Clarion sortira au 6ème sur ennui musculaire.
Aidés des tourneurs N. Oleskévich, B. Villard et D. Moutet.

 

Une première partie modeste

 

Houss (n°618 – Manade Félix) - La 1ère minute il se montre très mobile puis se fixe davantage. Les rubans, alors, finissent dans les crochets en quelques secondes. Dans l’ensemble il s’engage bien plus à gauche qu’à droite. A gauche il sort fort et, sur de vrais rasets, raccompagne aux bois. Ainsi, à la presque 7ème, il se lance dans une poursuite très serrée d’El Fatmi, jusqu’à la planche, vient ensuite frapper derrière El Mahboub puis passe la tête derrière le même à la 9ème et derrière Clarion à la 10ème. Il rendra ses dernières armes à la 11ème, face à Laouazi. Il rentre nu mais en musique.

 

Intrépide (n°874 – Manade Nicollin) – C’est un taureau lourd, qui cale souvent une fois la tête passée ou dédaigne, tout simplement, à gauche surtout. Il s’évadera 3 fois en contre-piste, l’homme lui servant parfois de prétexte pour sauter. A la 8ème néanmoins il saute vraiment, dans l’action, derrière El Mahboub, déclenchant le disque. Ouennouri et Benzegh se mettront en danger à la première ficelle, quand il n’en restera qu’un brin et qu’ils partent sans calculer vraiment : Intrépide, n’eut été sa lourdeur, aurait pu ne faire qu’une bouchée de chacun d’eux. Cette ficelle si convoitée est levée à la 13ème passée par Jakupi. La seconde rentrera à la case, en silence.

 

Origan (n°939 – Manade Vinuesa) – Très rapide, il répond avec vivacité aux invites de tous bords, sans toutefois aller au bout et c’est dommage. Il honorera ainsi trois séries récompensées en musique. Il sait par ailleurs se sortir des situations compliquées en changeant de terrain, tout en restant dans les planches. Sur le raset il a tendance à lever la tête et à la garder ainsi quelques mètres, pouvant mettre les hommes en difficulté voire en danger. Amaury Cadenas l’expérimentera. Laouazi s’emparera de la 1ère pelote à la 10ème passée ; Origan conservera la seconde, en musique.

 

Ven Larg réalise une très belle prestation
Cartageno crée l’ivresse et fait tourner les têtes

 

Ven Larg (n°817 – Manade Saint Pierre) – Il prend tout avec envie et n’a pas peur d’affronter les hommes qui le rasètent essentiellement arrêté, y compris aux rubans. Il va alors au bout : il passe les cornes au-dessus du bois, plusieurs fois derrière El Fatmi notamment qui le rasètera à son avantage, tape, comme sur Ouennouri à la 8ème, s’en prend parfois aux planches quand il n’a pas pu atteindre sa cible. Cependant, quand les rasets se font moins précis, comme sur la 2ème ficelle, Ven Larg fait la fine bouche et dédaigne. Une rentrée avec sa seconde pelote et les honneurs, comme les applaudissements.

 

Favard (n°857 – Manade des Baumelles) – D’emblée il s’en prend aux planches puis à 1,4 il se jette derrière El Fatmi qui prélève la cocarde sur l’action et met Jakupi en danger à la 6ème. Il n’arrivera que de justesse à la planche. Mais à la 10ème, le comportement de Favard change. Sa vindicte retombe. Il montre moins d’envie, s’échappe en contre-piste, a tendance à prendre le milieu et ne vient plus au bout. Il rentre néanmoins en musique, toujours en possession de ses deux ficelles.

 

Obélix (n°866 – Manade Aubanel Baroncelli) – Il a tendance à sauter. Quand il se tient dans le rond, il prend tout, en bramant, et s’épuise. Il honorera deux séries en musique et, sur un raset arrêté et engagé de Ouennouri, à la 4ème, se jettera derrière lui. Arrêté c’est ainsi qu’il aurait probablement fallu davantage l’entreprendre car les reprises lui vont assez mal et il se blase. A partir de la 9ème il cale peu ou prou, trouvant tout de même la force de venir taper derrière Ouennouri à la dernière. Il lui a manqué la cuillerée de potion magique qui l’aurait aidé.  Il rentrera nu mais en musique.

 

Cartageno (n°957 – Manade Fanfonne Guillierme) – Deux choses rares pour un HP : vraiment raseté et 15 mn en piste.  Aux rubans il se montre brouillon et distrait, courant beaucoup, son attention mobilisée par tout ce qui bouge en piste. Plus de 6 minutes seront ainsi nécessaires pour la levée intégrale des attributs. Mais aux ficelles … Il se place et ce n’est plus la même limonade (pardon …) ! La machine Cartageno se met en marche ! Sa course gagne en intensité à chaque seconde et ce n’est pas peu dire ! A la 7ème il poursuit Cadenas qui se retrouve dans le berceau des cornes, à la 8ème et à la 9ème passées il se jette après Jakupi (photo ci-dessus), s’allongeant pour attraper l’homme, à 10,2 c’est Ouennouri qui a droit à une riposte sèche et percutante et, dans la foulée, El Fatmi à 10,4. A la 12ème, il rattrape Ouennouri, lui coince le pied droit à l’arrivée à la planche et le catapulte en contre-piste. Mais cela ne lui suffit pas. Il tente d’aller le chercher de la corne alors que le jeune raseteur est au sol ! Gros moment d’émotion ! A la 14ème il frappe derrière Benzegh et à la dernière seconde derrière Ouennouri encore, les 4 sabots décollés du sol tant la riposte est violente. Une fusion des hommes et du taureau qui a fait vibrer ! Cartageno rentre ses deux ficelles avec des honneurs prolongés et ô combien mérités, ovationné par le public.

 

CÉLINE

Crédit photos:  Laurent  SONZOGNI

 

A L'HEURE D'AIMARGUES

Publié le 21/07/2025 à 00:52 par labouvineparpatrick
A L'HEURE D'AIMARGUES

Cartageno de F. Guillierme avec Kaiss Ouennouri

A L'HEURE D'AIMARGUES

Publié le 21/07/2025 à 00:51 par labouvineparpatrick
A L'HEURE D'AIMARGUES

 

Suite et fin de la monumentale action de Cartageno de F.  Guillerme sur Kaiss Ouennouri

 

« Lei Raouba Vesso » - Prix de la fête votive 2025

 

Une remise des prix accompagnée de l’entraînante peña « Lou Pâti » et des arlésiennes des « Cabidoules du Cailar ».

 

- Meilleur taureau du « Souvenir Robert  Roux » (course du 17.07) : Estouble (Manade Fanfonne Guillierme)

 

- Meilleur taureau du « Trophée Henri et Pierre Aubanel » : Cartageno (Manade Fanfonne Guillierme)

 

- Meilleur animateur pour les courses du 17 et 20 juillet : Steven Jakupi

 

- Meilleure vache cocardière : Galante (Manade Nicollin)

 

- Le « Trophée des Artisans et Commerçants » est remporté par la manade Vinuesa) pour ses taureaux n°930 et n°146

 

- Le meilleur taù de la fête revient au n°205 de la manade Saint Pierre

 

- Le concours d’abrivado est remporté par la manade du Mas de la Comtesse Milla

 

Enfin, les gardians de la manade Aubanel-Baroncelli sont honorés pour leur présence sur les abrivado-bandido de la fête et les 100 taureaux qui clôturent la vote.

 

A L'HEURE DE LA MULETA

Publié le 21/07/2025 à 00:28 par labouvineparpatrick
A L'HEURE DE LA MULETA

 

Guêpier (Occitane), qui s’y frotte… s’y pique !

10e Journée de la Main d’Or – Vendargues

 

 

Vendargues, en pleine fête votive, a vibré au rythme de la 10e journée du Trophée de la Main d’Or. Les arènes Roger Itier, pleines à craquer, ont été le théâtre d’une course aux As de haute intensité. Un rendez-vous marqué par une prestation de très haut niveau de Guêpier de l’Occitane, et un duel de champions Katif-Cadenas qui a tiré la course vers le haut, sans pour autant éclipser les efforts méritants des autres tenues blanches.

 

Un démarrage qui fourmille d’ardeur

 

Mersan (319) – Lagarde. Katif totalise aux attributs et signe deux arrivées serrées aux planches. Superbe coup de crochet de Cadenas à la 7ème qui cisaille la première ficelle. Plus Mersan en prend, meilleur il est. Une prestation qui monte crescendo. 13 minutes, musique à l’appui. 

 

Guêpier (432) – L’Occitane. D’emblée il ouvre les planches derrière Cadenas (photo ci-dessus) puis perd ses pompons dans la pagaille. Ensuite, placé cul aux planches et avec son physique imposant, il poursuit les blancs avec piquant et il n’hésite pas à aller les chercher en hauteur. S’envole méchamment derrière Laurier à 8ème. Il défend fermement sa seconde ficelle avec un sacré coup de tête et il mérite très largement de conserver. Applaudissements nourris et musique méritée.

 

Embrun (665) – Nicollin. Quand il tient les planches il est très bon. Il passe le mourre à de multiples reprises, frappe derrière Charrade et saute après Cadenas durant 5 bonnes minutes aux attributs. Dommage que sa tenue de piste se dégrade par la suite. Pour finir un superbe saut derrière Meric. La musique résonne avec sa seconde ficelle. 

 

Un final à visages multiples

 

Brocard (685) – Richebois. Devenu borgne à gauche, il garde toutefois de bons réflexes cocardiers. Parfois discret, il honore malgré tout quelques séries en musique et percute derrière Katif et Laurier. Une fin de course plus calme. Rentre sa seconde ficelle à 250€, en musique.

 

Galopin (672) – Nicollin. Sort avec fougue, notamment derrière Cadenas, Charrade et Boualam. Ne laisse rien passer. Percute violemment sur Katif. 9 minutes très honorables, sous la musique.

 

Manescau (604) – Fanfonne Guillierme. Moins à l’aise, il peine à s’imposer dans la bagarre. Katif et Cadenas se rendent coup pour coup. 9 minutes en silence.

 

HP: Faust (516) – Blatière-Bessac. Ne reste que 10 minutes en piste, mais offre une douzaine de coups barrières, notamment derrière Charrade, Katif et Cadenas. Seconde ficelle pour Cadenas sur le gong. Carmen en boucle.

 

Katif s’envole vers la Main d’Or 

 

En piste, 4 droitiers, 4 gauchers et 4 tourneurs ont animé la course avec intensité. Le duo Katif-Cadenas a rythmé l’après-midi avec d’un côté, l’endurance et les rasets esthétiques de Katif, de l’autre, les rasets techniques, précis et maîtrisés, signature propre à Cadenas. Derrière eux, le jeune Oukharti confirme course après course sa force de caractère et sa progression constante. Quant à Pascal Laurier, malgré sa rouste de la veille, il n’a pas démérité. Côté gauchers, Assenat et Charrade ont été les plus incisifs.

 

LAURIE

Crédit photo:  Cyril  DANIEL

 

A L'HEURE PLANAISE

Publié le 20/07/2025 à 21:56 par labouvineparpatrick
A L'HEURE PLANAISE

 

Trophée de la Saint Louis

 

Une troisième étape sans véritable leader

 

Entre fêtes votives et fêtes de clubs taurins, de la Provence à l'Occitanie, la famille bouvino d'une semaine et d'un weekend à l'autre est en effervescence taurine.  Tenez sur la rive provençale,  c'est avec Lou Rami de Plan d'Orgon et toute son équipe qui est sur la brèche pendant 48 heures non-stop, et aux avants-postes son président Gilles Roccia.  De la course de taureaux jeunes et la soupe au pistou du samedi, puis le dimanche avec petit déjeuner, Abrivado et Bandido, repas et apéro, derrière ou devant la buvette c'est selon, et enfin au micro, "Big Moustache"  est sur tous les fronts d'attaque.  Et donc à 16h 30, Gilles est en place à la présidence pour le concours de manades et la troisième journée du trophée de la Saint Louis, qui aura manqué d'un leader d'attaque, aux ficelles s'entend.  Trompette…

 

 

De qualité cocardière

 

 

En premier Fragonnard de Raynaud 244:  A mi-course et toujours son deuxième gland sur la corne droite, il cale et souffle un peu.  Normal à 13ans pendant 8 minutes il s'est livré comme un jeunot, se dégage au plus fort des échanges, pousse sur Améraoui, et petit à petit entre, un excès de précipitation et de maladresse aussi, puis avec sa façon de baisser sa tête, conserve son deuxième gland à 80€ et la musique méritée.

 

En second  Marquis d'Allard 849:  Nerveux, mais dans le bon sens pour ne pas se laisser "submerger". N'empêche qu'il est réceptif sur les reprises et conclue par des actions sur Danna, Castel, Améraoui, et Bernard, puis avec ses longues cornes effilées, les hommes bataillent sur son deuxième gland que Bernard lui enlève à la 10', et malgré une paire d'escarmouches finales, conserve aisément ses ficelles. Carmen sans problème.

 

 

En troisième  Taranis Lautier  310:  Un coup de revers des deux côtés mais qui ne lui permet pas de conserver ses attributs à tout juste quatre minutes. Le peu qu'il s'écarte des planches, les raseteurs arrivent à le valoriser sur de longues séries droite-gauche des plus appliquées, quand bien même pointe ses cornes aux sauts, sur Roux, Michelier, Castel, Danna, pour finir avec du pétard, et comme les deux précédents ficelles au toril. Les honneurs résonnent.

 

 

Puma sort ses griffes

et Jasmin vaporise

 

 

En quatrième Puma de Richebois  026:   sort ses griffes, je sais c'est facile, et pourtant..... Comprenez que c'est inné, se tient à moins d'un mètre des barrières, l'œil persan, surtout à gauche, détecte le moindre mouvement, y compris les tourneurs qui ne sont pas à la fête, et sur les reprises les crochets sont loint du frontal.  Quand c'est l'inverse Geoffray (photo ci-dessus) coup de barrière (1er gland à la 7' et le 2 gland à la 12'),  puis Castel (cocarde 10'), sont sévèrement ramenés aux planches.  Pour les ficelles pas besoin de vous faire un dessin. De quoi lui donner du moral avant la demi-finale du Trident d'Or à Vallabrègues le 13 août. Carmen évidemment.

 

 

En cinquième  Pharaon de Cavallini 810:   J'étais prévenu:  Tu verras, il saute seul mais aussi derrière les raseteurs à l'occasion. " Effectivement quelques égarements solitaires et d'autres où il bascule derrière Danna, Castel, Bernard, puis sa franche complicité étant une évidence, il évite aux raseteurs de "baiser fanny" aux ficelles dans 12'30 méritantes et avec les honneurs appropriées.

 

 

En sixième  Jasmin de Gillet  723:   "  Va- t-il nous réaliser une envolée comme il en a l'habitude ? " arrive à nos oreilles. Non seulement une mais deux derrière Michelier et Geoffray en réponse à la question dans les quatre premières minutes. Mais ça c'était pendant les attributs car, ensuite aux ficelles, le temps passe, il manque terriblement de travail, avant une grandiose envollée, et de trois, à la toute dernière seconde après Castel. Il était temps.  Musique

 

 

Aucun litige aux ficelles

 

 

Que dire de plus,  puisque mis à part les deux à Pharaon, l'équipe de raseteurs composée de cinq droitiers, trois gauchers et trois tourneurs, a été en manque d'un leader, aux ficelles (voir un gland)  susceptible de débrider la course aux moments clef. Tout n'a pas été négatif, évidemment, bien Théo Geoffray, Tristan Castel, mais on aurait aimé un peu plus d'implication des aînés.

 

 

Patrick  PONS

 

 

Classement à l'issue de cette troisième journée de la Saint Louis

 

 

Matéo  31 points

Michelier 22 points

Chevalier  18  points

Améraoui  14 points

Geoffray 11 points

Roux  10 points

A L'HEURE PLANAISE

Publié le 20/07/2025 à 21:54 par labouvineparpatrick
A L'HEURE PLANAISE

Jasmin de Gillet ici avec Yannick  Michelier

A L'HEURE BEAUCAIROISE

Publié le 20/07/2025 à 21:42 par labouvineparpatrick
A L'HEURE BEAUCAIROISE

 

Les enfermées de Vicaire sauvent l’après-midi

 

Pour la 2ème journée de la Palme d’Or les gradins étaient bien garnis, mais pour une fois globalement les taureaux n’étaient pas au rendez-vous de la compétition.

 

Une journée marquée par le duel Marignan / L. Lopez

 

16 hommes en piste (droitiers : Boukharta, A. Charrade, Chekade, L. Lopez, Marignan et F. Martin - gauchers : Aliaga, Allam, Naïm, Orcel et Zékraoui - tourneurs : Alarcon, Bensalah, Dumas, Gleize et Kherfouche). Si la participation de tous est à remarquer, on retiendra la belle détermination de Marignan et de Lopez tout au long de l’après-midi qui a permis d’animer la journée.

Côté noirs, les 6 mn 30 pour dépouiller le 4ème résument la course. La vivacité d’Acajou sauve la 1ère partie. La 2ème, commence avec Artaban combatif, elle se poursuit avec les répliques impressionnantes de Vicaire et se finit avec la violence de Villaret.

 

Volontaire, Pastour (537) de Rambier Cavallini subit avec courage la nuée blanche qui s'abat sur le 2ème gland, monté sur la corne, qui tombe à la 3ème mn. Ce n'est plus la même histoire pour les ficelles, collé contre la barrière, le noir surveille les 2 côtés et qu'il est difficile de l'attaquer ! Mais avec le temps, elles s'effilochent, la 1ère est pour Marignan à la 15ème mn, la 2ème au toril.

 

Déterminé, Lugar (640) de Saumade bondit sur chaque proposition avec conviction et en 3 mn dynamiques il lâche ses breloques. Sa défense est sérieuse, enfermant Aliaga, mettant la main de Zékraoui en danger en secouant la tête avec violence. Malgré les tentatives, ses pelotes rentrent.

 

Assiégé, Acajou (319) de Lautier joue le jeu et rend ses bijoux en 75 s. Toujours des attaques, le noir se défend avec force, passant plusieurs fois la tête au-dessus du bois (ici superbe action avec Naim). A la 6ème mn, c'est Naïm qui solde la 1ère bobine. Plus combatif et plus féroce, les hommes, malgré le travail, doivent attendre la 14ème mn et le fer de Marignan pour le renvoyer à la case avec les honneurs.

 

 

Dans des actions brouillonnes, les blancs picorent en 3 mn les fruits de Lucullus (409) de Cuillé. Piégé, le noir, participatif, donne la tête et Lopez racle la 1ère ficelle à la 4ème mn. 3 mn plus tard, c’est Marignan qui le renvoie à la case.

 

Noyé dans le flot des crochets, Artaban (254) de Cavallini s’y perd et distribue en 90 s ses attributs. Il se retrouve dans le cercle, enferme sévèrement Boukharta mais les hommes le sollicitent et Marignan gagne la 1ère bobine à la 5ème mn. Mieux, cinglant et déterminé, le biòu défend âprement la 2ème qui tombe à la 12ème mn dans le fer de Lopez. Musique pour sa rentrée.

 

Dans des attaques désordonnées, Vicaire (405) de Saumade se défend et rend ses breloques en 3 mn. Un temps sans partenaires, les blancs commencent à l’approcher et c’est la foudre qui leur tombe dessus, le noir claquant à chaque fois la porte. La prime s’envole à 1200 €, les crochets ébouriffent et c’est celui de Zékraoui qui finit la 1ère à 10 s de la trompette, la 2ème au pré avec les honneurs et les gradins.

 

Dans la puissance, Villaret (406 – hp) de Cuillé frappe le bois en force derrière Naïm et distribue ses bijoux en 1 mn. Les blancs affrontent ses coups de boutoir et dans un travail régulier la 1ère ficelle est pour Lopez à la 5ème mn, la 2ème pour Orcel à la 9ème mn. Le disque salue sa rentrée.

 

Rémi HONORÉ

Crédit Photos: Pascal LAMOUROUX

A L'HEURE BEAUCAIROISE

Publié le 20/07/2025 à 21:41 par labouvineparpatrick
A L'HEURE BEAUCAIROISE

Villaret de Cuillé avec Vincent Marignan

 

Marignan prend la tête de la Palme d’Or avant la finale lundi 28 juillet

 

Le classement de la Palme d’Or à l’issue de la 2ème journée :

Vincent Marignan 43 pts

Lucas Lopez 29 pts

Joachim Cadenas et Yassin Naïm 25 pts

Amine Chekade 16 pts

Youssef Zékraoui 12 pts

Launis Orcel 11 pts