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labouvineparpatrick
Description du blog :
Un blog destiné aux vérités de la piste en matière de course camarguaise et de traditions.
Catégorie :
Blog Medias
Date de création :
30.03.2015
Dernière mise à jour :
09.11.2025

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A L'HEURE DES OLIVES VERTES

A L'HEURE DES OLIVES VERTES

Publié le 17/09/2017 à 23:17 par labouvineparpatrick
A L'HEURE DES OLIVES VERTES

 A Marignan les Olives et à Mari-Peu le Passeraud

 

Sans surprise, un bon plein pour cette 45ème finale des Olives Vertes, avec tout le faste habituel à la gloire du terroir et de notre identité, avec un décorum une fois encore à la hauteur du rendez-vous. Et côté course alors? Eh bien, je vous invite à la « dépiauter » ensemble.

 

Mari- Peu sauve la première partie

 

Pour ouvrir Marcias de Fabre-Mailhan, à 13 ans ce n'est pas un ternen et il le fait savoir. Des deux côtés, il baisse la tête et il fait vraiment l'effort quand ça sent le roussi comme derrière Marignan pour un Carmen approprié, ensuite..... En deuxième Craponne de l'Occitane, même âge, rien ne sert de le dévarié, il a du mal à suivre, alors le mieux c'est de s'adapter à son allure et cela donne une paire de finitions au ralenti. Que dire de plus....En troisième Mari-Peu de Gillet, pour un début en fanfare aux attributs (3mn) qui réveille tout le monde, avec une série de reprises, suivi d'un gros coup de barrière sur F. Martin et d'une fusée sur Marignan (les deux vainqueurs réunis ci-dessus). Dans la foulée Ouffe est « courségé » et Ciacchini est dument aidé à franchir les barrières sans mal. Un moment d'accalmie puis, quand ça repart, son envie d'en découdre est mise en valeur par R. Marquis et F. Martin qui sent le souffle rageur sur ses fesses. Et malgré une présidence qui motive les hommes à la ficelle (500€), celle-ci réintègre le toril en musique sous l'approbation générale.

 

Attila, Arlésien et Marapan la seconde

 

En quatrième Tailleur de Raynaud, profite aisément de la surface mais sa tenue de piste en pâtie, de temps à autre il s'arrête, et là Allam et Marignan le prennent arrêté, toutefois dommage qu'il manque également d'un brin de méchanceté pour se faire respecter en 13’30 musicales. En cinquième Attila de Lautier, là où il passe l'herbe ne repousse pas, en l'occurrence c'est devant l'arrondi du toril que ça se joue. A savoir que deux yeux noirs vous regardent, du coup R. Marquis, Allam, J. Martin à gauche, Marignan et F. Martin à droite sont sérieusement emboités, permettant de fait les reprises. Pas spectaculaire mais efficace, musique et ficelles intactes. En sixième Arlésien de Chauvet, n'est pas épargné, sauf qu'il a du répondant et la réplique parfois gratinée. Notamment lorsque le raset est concret, sa méchanceté s'affiche cornes aux planches, où cela chauffe derrière F. Martin, Marignan, puis une puissante action sur Faure et pour finir un spectaculaire coup de barrière sur Marignan. Le tout en 12 minutes intenses, agressives et récompensées comme il se doit. Enfin pour conclure, Marapan de Cuillé, bien sollicité il n'hésite aucunement à faire le coup de force barricadier, et cerise sur le gâteau, quand vous lui donné du champ, alors méfi ! Il décolle dans les airs après Allam, F. Martin, Ouffe et une monumentale envolée se terminant sur le "mur mouriésen" sur Ciacchini (voir photo ci-dessous) pour signer "l'Action" de la course, soit, pour le spectacle, le final bienvenu. Carmen.

 

Vincent Marignan avec la manière

 

La victoire étant acquise, Vincent Marignan aurait très bien pu ne pas forcer outre mesure et assurer le minimum syndical. Et bien non ! Vincent comme, il le fait depuis le début de la temporada y a mis la manière, et le public le lui a fait savoir. Toutes nos félicitations. Avec lui, c'est à dire cinq gauchers, trois droitiers accompagnés de quatre tourneurs, Jérémy Ciacchini, Fayssal Allam, Rudy Marquis et François Martin ont également donné le change de fort belle manière quand le besoin se faisait sentir, et à un degré moindre Julien Ouffe et Lucas Faure. Ce qui explique, au final, que la course ait pris sa pleine mesure à partir de Mari-Peu  pour aller crescendo en deuxième partie avec Attila, Arlésien  et Marapan  pour le dessert. De fait pour le prix du meilleur taureau cela s'est joué sur trois cornus d’une voie, et reflète parfaitement la qualité et le déroulement de la course.

 

Patrick PONS

Crédit Photos: Norbert RAYNAUD