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labouvineparpatrick
Description du blog :
Un blog destiné aux vérités de la piste en matière de course camarguaise et de traditions.
Catégorie :
Blog Medias
Date de création :
30.03.2015
Dernière mise à jour :
17.11.2025

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A L'HEURE DU MAMAÏ

A L'HEURE DU MAMAÏ

Publié le 19/06/2022 à 23:12 par labouvineparpatrick
A L'HEURE DU MAMAÏ

 

CHAPEAU BAS

 

Il paraît que j'ai du "pif" pour choisir mes courses. Soit. Enfin, ça dépend d'où souffle le vent. Alors, en ce dimanche 19 juin, me fiant à mon intégrité et ce sans pile ou face cette fois, j'ai décidé de zapper les As, pour aller voir du côté de l'Avenir, précisément au Pays des Vanniers à Vallabrègues:  " Putain quel pied. " Comme s’était exprimé le journaliste Thierry Roland un soir de victoire à la coupe du monde des Bleus en 1998 au stade de France. Oui "quel pied"  que cette course du club taurin Lou Mamaï avec de l'action, de l'émotion et de la compétition, la vrai que seuls les nuls ne veulent voir. C'est pas grave, cela profite à ceux qui ne dénaturent pas la course camarguaise. Alors oui, quel quart d'heure, entre autre, que celui d'Hermès avec un Pascal Laurier pharaonique mettant en ébullition les aféciouna, à cela vous rajoutez, et ça a son importance, un président de course Joël Dijon mettant des primes digne des As et le disque de Carmen chauffant, au propre comme au figuré. Chapeau bas, alors zoomons et re-zoomons ce concours de manades de grande qualité.

 

Une première partie très bien montée

 

Pour débuter Pescalune d'Espelly-Blanc 259: Certainement le temps de s'adapter, mais certainement aussi que quand Cheibaki, Laurier, Zékraoui, Kailali font les rasets adéquats, de même que cette double reprise Laurier-Cheibaki fini aux planches, ses 13 minutes sont convaincantes. En second Soprano de Gillet 551: Après un début de marathonien laissant planer le doute, avec des rasets de « traverse », quand il se calme son amélioration est fulgurante. Placé et rapide s'il en est, Boualam ralentissant au saut a failli en faire les frais, passe les cornes sur Bressy, Cheibaki, Laurier, et que dire de cette sensationnelle envolée derrière Kailali, et malgré une présidence qui motive les hommes, la première ficelle retourne au toril à 300€. En troisième Persée de Cavallini 348: On ne peut pas dire qu'il démérite, puisque bien positionné il prend droite-gauche, mais il lui manque ce petit coup de rein et d'accélérateur pour faire la différence, comme derrière Zékraoui, Laurier, néanmoins avec à-propos la deuxième ficelle retourne à Pioch Badet.

 

Puis une seconde avec un Hermès Grand luxe

 

Après l'entracte Hermès de B. Lagarde 306: Sur le premier raset de Laurier (photo ci-dessus), boum, et sur le second, à la 3ème, Pascal s'accroche, retombe et le taureau s'acharne de longues secondes seulement enfariné. Ouffff. Le docteur voulait le voir, que nenni, Pascal se rafraîchit la tête et hop repart au combat, car survolté qu'il était, piqué au vif personne ne pouvait le freiner. Hyper motivé face à ce redoutable cocardier, il était écrit qu'il voulait en faire une affaire personnelle: coupe cocarde, cocarde et les deux glands, allez zou ! Une nouvelle envolée terminée sur le mur, mais on n’avait pas tout vu puisque, à la dernière seconde, rebelote avec une émotionnante envolée se terminant la tête du biòu au premier rang des gradins, et la ficelle à 500€ intacte. Ensuite  Parpaioun F. Guillierme 201: Difficile de passer derrière, pourtant au fil des minutes la mayonnaise prend forme. L'intensité monte, solide cocardier lui aussi, bien placé, attentif, pointe les cornes sur Cheibaki, tient tête énergiquement à une longue série, enchaine coup de semonce sur Cheibaki, enferme Bressy,  puis dans la précipitation Zékraoui-Laurier se croisent et Pascal failli de nouveau en faire les frais (on se calme) à Zékraoui la première ficelle pour le plaisir des yeux, coup de barrière sur Youssef, et la seconde ficelle à Laurier dans 13 minutes de valeurs. En sixième Lou Mamaï de La Galère 627: Pour lui, le plus jeune du lot, il y avait un double objectif: faire honneur à son nom et continuer dans la qualité. Vif et occupant sciemment le terrain propice, réceptif de droite à gauche, « coursège » Laurier, qui l'entraine à plusieurs reprises avec lui aux barrières (6) Cheibaki par deux fois avec le premier gland à 200€ et pareil le second à Laurier. Enfin en dernier Coustellier Rambier-Cavallini 476:Pour la sucrerie, on verra une prochaine fois. Cocardier, sévère, méchant, barricadier, il enclenche et met toute la recette avec des actions sur Zékraoui, Kailali, Laurier, décolle dans les airs avec Cheibaki, Laurier, Kailali, et comme on n’avait pas tout vu, à la dernière seconde Laurier infatigable le tire au maximum pour atterrir en grande pompe sur le mur et de nouveau la collision est évitée d'un rien. Stop… C'est bon...

 

Un Pascal Laurier pharaonique

 

Bien évidemment et parfaitement mérité, à la fin de la course, le président Joël Dijon pouvait inviter au centre de la piste, gardians-manadiers et les six raseteurs, trois droitiers, trois gauchers et les quatre tourneurs Guyon, Gleize, Lebrun, Benafitou à venir entendre l'approbation des spectateurs. Oui, bravo et chapeau à Youssef Zékraoui, Karim Boualam, Hedi Cheibaki, Ludovic Bressy, Walide Kailali, mais celui qui fut PHARAONIQUE, est bien Pascal Laurier qui nous a fait barder avec sa hargne et sa volonté à ne jamais renoncer, avec des prises de risque rarement observées. La réussite étant la confiance réciproque, oui chapeau bas à tous et merci pour ces moments de Bouvino et de grande passion.         

 

 

Patrick PONS

Crédit photos: Marion LAFFARE