Nom du blog :
labouvineparpatrick
Description du blog :
Un blog destiné aux vérités de la piste en matière de course camarguaise et de traditions.
Catégorie :
Blog Medias
Date de création :
30.03.2015
Dernière mise à jour :
18.09.2025
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Derniers commentairesmerci pour ce commentaire... peut-être voir florentino dans une piste plus grande ? impressionnant en tout cas
Par Anonyme, le 17.09.2023
" Faire vivre ce club c'est une grosse machine "
Commençons par le San Juan. Un an est passé votre bilan?
Sur la finale nous avons été déçus, ensuite personnellement je suis dans le tâtonnement, on a des choses à revoir et nous allons essayer de le faire évoluer tout en sachant que c'est compliqué pour tout le monde.
Sur le plan financier, où en êtes-vous depuis le retrait de la maison Ricard?
Il nous restait et nous reste un pécule de fonctionnement. Ensuite, nous avons vu avec l'UCTF et son président Suberchicot, si elle pouvait prendre en charge les trophées. Mais il faut que les clubs taurins qui participent au San Juan soient à l'Union, c'est la condition sine qua none.
Où en êtes-vous justement du côté des clubs?
Nous ferons le point, entre autres sur ce sujet, lors d'une prochaine réunion du San Juan.
Comment voyez-vous l’évolution du poste de président?
Cet hiver, j'ai été obligé de faire un planning de l'année, avec un calendrier de dates de présence à respecter. J'ai demandé que chacun soit présent au minimum 40% du planning, puis à certaines manifestations à ce qu'il y ait 100%. C'est incontournable sinon on ne peut pas y arriver, car faire vivre ce club, c'est une grosse grosse machine.
Vous pensez à la Bodega et à l'Aïoli en particulier?
On part du principe que ce n'est pas avec les courses que l'on remplit les caisses du club, c'est la vérité. Du coup, nous ne savions pas comment ça allait fonctionner après deux années Covid, on a explosé tous les chiffres !
Du monde, une solide organisation, c'est l'esprit fontvieillois qui gagne, non?
Oui, sans hésiter ! Une partie, c'est à dire entre 15 et 18 personnes font la Bodega, ils se rajoutent aux 30-35 membres du conseil d'administration du Club. Et pour l'Aïoli ce sont également 50 personnes, là on embauche les femmes, les filles, les grands-mères, les grands -pères, (rire) car on ne lésine pas sur la qualité ni la quantité des produits, tout en gardant un prix raisonnable.
Si ce n'est pas indiscret, combien vous a couté l'absence de ces deux rendez-vous cause Covid en 2020 et 2021?
La perte est estimée à 30 000 € sur les deux années.
Venons-en côté piste, qui s'occupe de monter les courses?
C'est Jean-Pierre pour les taureaux, et aussi les raseteurs, surtout les jeunes, et ensuite c'est tous les deux. Jean-Pierre doit voir entre 100 et 130 courses par an. L’an dernier il est allé jusqu'au fin fond de l'Hérault, il a dû se faire faire un passeport (rire) il n'avait jamais été aussi loin. Blague à part depuis le début c'est comme ça car, entre mon boulot et la vie familiale c'est compliqué, heureusement que Jean-Pierre est là, car avec les années Covid ce n’est pas facile de motiver les gens pour rester.
Votre bilan sur la saison fontvieilloise 2022, en course?
En qualité pas mal de courses intéressantes, mais je (nous) reste franchement déçu pour notre finale du Crochet d'Argent avec de bons taureaux, mais que les raseteurs n'ont pas voulu voir. On n’est pas plus fort que les autres car ce que les raseteurs ne font pas à Nîmes, Châteaurenard, Beaucaire, Le Grau du Roi, ils ne le font pas à Fontvieille.
Et sur les gradins?
Difficile à dire après deux années Covid avec notre programme très amputé, disons qu'il a manqué du monde à Pentecôte, un peu plus le premier mai, et équivalent à la finale. On espère toujours faire mieux d'une année à l'autre.
Des aféciouna fidèles, comme les manadiers et les raseteurs d'ailleurs, votre fidélité en est récompensée?
Ça c'est clair ! Soi-disant qu'à Fontvieille on paye "plus" tous les raseteurs et les manadiers ce qui est faux. C'est un grand organisateur, et ancien raseteur qui le répand, qui est venu une fois à Fontvieille et ne nous a pas fait de cadeau. Quand nous lui avons enlevé, comme à tous, un peu d'argent faute de monde ce jour-là, il nous a dit: vous me remettez le complet. Pas de problème mais et il n'a plus jamais remis les pieds ici.
Comment sont les relations avec la municipalité?
Ça va. Nous avons 500€ de subvention de fonctionnement et on touche 4000€ car monsieur le maire nous demande de faire une abrivado et une course le 14 juillet, et les courses pour la fête votive. Sans compter le matériel pour l'entretien des arènes.
Il n'y a jamais eu d'inflation courses de votre part. Le pourquoi?
On reste à notre place, tout le monde est payé, y compris les manadiers dès qu'on a reçu leurs factures, car avant, on payait à la fin de la course mais on ne recevait jamais les factures. On fait avec nos moyens et avec Jean-Pierre on peut marcher la tête droite.
Vous avez toujours été pro fédération que dire sur Nicolas Triol?
Je suis derrière Nicolas sans aucun problème, dans une situation compliquée, il compose.
Comme pour les Ligues?
Personnellement, je suis plus de l'époque de Gérard Barbeyrac, où vous preniez un raseteur gaucher et un droitier et Gérard vous donnez 3-4 stagiaires, je suis plus sur ce principe là que catégorique. Après, je sais que c'est compliqué. En revanche, faire deux courses aux As par journée je suis d'accord, comme pour les courses à l'Avenir. Les vrais pas de celles limites avec une majorité de raseteurs As et deux-trois taureaux classés.
Vous étiez à Montpellier, pour la défense de la tradition taurine, votre ressenti?
Nous y étions avec notre drapeau, je suis très fier de cette matinée, de ce rassemblement avec de bons discours qui n'ont pas dû plaire à tout le monde, c'était aussi le but. Fier de la tenue des personnes, beaucoup de gardians à cheval, magnifique, pas un seul débordement, oui fier du comportement des gens de bouvino.
Vos souhaits pour 2023?
C'est que tout le monde prenne conscience du marasme dans lequel on est, et avec certaines personnes qui ont mis la pagaille, pour rester poli, dans une situation qui n'est pas facile. Avec le Covid qui a laissé des traces, oui je suis très inquiet, car en dehors de tout cela, il y a le contexte économique, à 2€ quasiment le litre d'essence les gens réfléchiront à deux fois avant de se déplacer.
Propos recueillis par Patrick PONS