A L'HEURE DE FLORIAN LOPEZ

Avec Gustin de Navarro

" Effectivement c’est la première année où je gagne autant de trophées: cinq en un mois. "

L’ambiance était festive, comme dans toutes les soirées entre amis, la bouvine n’est jamais bien loin, voire à portée d’embuscade. Alors, nous avons saisi durant un entracte improvisé la, guest star du soir, pour faire plus ample connaissance. Point d’étape pour Florian Lopez, un petit tour d’horizon sur son ressenti 2023… Et ses projets pour 2024

Présentez-vous !
Je m'appelle Florian Lopez j'ai 30 ans, je suis né à Marseille et je suis fonctionnaire au sein de la ville d'Istres. J'ai fait mes débuts dans les taureaux à l'école de raseteur de Fos-sur-Mer sous l'encadrement de Maxime Zaffaroni. J'ai effectué mes débuts en pointe en 2015 au congrès dans les arènes de Vauvert, après j’ai fait un an en Ligue à l’issue de laquelle j'ai accédé au Trophée de l’Avenir.

Vous pouvez nous rappeler votre blessure en 2022 ?
Ma blessure en 2022 a débuté par une rupture du ligament postérieur du genou droit qui ne m'a pas empêché de continuer à raseter avec une bonne rééducation. Finalement, une fissure méniscale qui elle a mis un terme à ma saison dans les arènes d'Aureille lors de la complète anniversaire de la manade Lautier au mois de mai. J’ai dû me faire opérer dans la foulée.

Combien de temps avez-vous été éloigné des pistes ?
Cette opération m’a tenu écarté des pistes pendant presque 1 an.
Comment avez- vous vécu cette longue absence ?
J’ai très bien vécu cette longue convalescence avec un staff médical de grande qualité que je remercie encore, à commencer par le chirurgien Mr Cottalorda, mon médecin du sport Mr Colomb, mon kiné Mr Hibschele et mon préparateur physique Mr Minta.

Est- ce votre plus grave blessure de votre carrière ?
On va dire, qu’à ce jour, c'est la plus grave. Les autres blessures concernent des ennuis musculaires et un petit coup de corne en 2018 par Titan de Laurent à Eyguières.

Apparemment vous semblez en être bien remis?
Effectivement on peut dire que je m’en suis bien remis oui merci.

Ceci étant dans le rétroviseur, après un début de saison 2023 en rodage, le déclic, semble-t-il, a été à la finale du Titi Boncoeur, entre autres, avec Corail de Rouquette, dans un quart d'heure encore dans les mémoires?
Ce début de saison a été compliqué mentalement, avec beaucoup d'appréhension sur la capacité de genou mais avec de la préparation mentale et le soutien de Damien Moutet en piste ça a marché (et je l'en remercie encore).La finale du Titi Boncœur ? On peut dire que je ne suis pas rentré dans ma finale tout de suite en prenant une pointe par Pégoulier de Ribaud-Tiberio (2nd) qui m'a privé de raseter Cardinal de Gillet (3ème) et Charmeur de Lautier (4ème). Je suis revenu en piste avec des points provisoires sur la paume de la main gauche au moment du très bon taureau Trelus de Nicollin (5ème) qui a été dominateur et compliqué pour tout le monde. Et pour finir, la sortie de Corail (6ème), un taureau au cœur énorme et qui nous a donné envie de le raseter dans le vrai et de faire plaisir au public.

A chaque raset vous étiez en danger, (voire Oukharti) tout comme Oufkir. Etait-ce une sorte de défi entre vous ?
Non aucun défi entre Oukharti, Oufkhir et moi-même bien au contraire. On s'est motivé mutuellement à le raseter encore et encore. Le danger ? Nous n'y pensions pas, une fois placés nous attendions qu'une chose c'était de démarrer et de se régaler avec.