A L'HEURE SAINT REMOISE

Mention Bien en tenant compte du contexte

C'est en ce long week-end du 8 mai couplé à celui de l'Ascension, que le Comité des Fêtes Saint Rémois ouvre sa saison taurine. Une date symbolique, puisque les touristes sont déjà là, très nombreux,  la météo redevenue "estivale" se prête idéalement à la course, et en la programmant un vendredi, elle met en place le "Bison Futé" camarguais.  Résultat: une très belle affluence (600) composée d'une grande partie de touristes mais aussi quelques aféciouna, qui ont passé une bonne après-midi

Othello prend de la valeur

Pour commencer Boucanier de F. Guillierme 258:  Instable dans le bon sens, s'exécute des deux bords sans rechigner avec un plus aux barrières, à gauche, derrière Allam, Matéo, Boualam. Carmen avec ses ficelles.

Entre en piste Othello Nicollin 650:  Une magnifique "peinture" qui sait se vendre aux plus offrant, comme avec des actions sur Allam, une envolée après Diniakos, force sur Matéo, bref prend de la valeur au fil des... rasets. Musique avec ses ficelles.

En troisième Jivaros Saumade 528:  Sans être tonitruant, que ce soit dans sa tenue de piste ou dans ses réparties, notamment à gauche où il lâche aussitôt la rencontre faite, toutefois à la 9' il exploite une tentative "osée" de Boualam sévèrement éconduit au saut de la barrière, à partir de là, il prend l'ascendant sur ses adversaires. Conserve lui aussi ses ficelles.

Imparfait façon Bip Bip...

Après l'entracte Ferradou de Vitou 516:   Une belle tenue de piste ainsi que sa surveillance, et c'est, justement sur le raset arrêté qu'il est performant. Mais là, aujourd'hui, très peu: un de Allam, un autre de Desfonds, alors il se rattrape sur les reprises en étant ultra rapide pour se propulser et, jusqu'au bout face à des raseteurs accrocheurs, c'est avec hargne qu'il défend et conserve se ficelles. Carmen.

En cinquième Imparfait Lautier 669:  C'est du sérieux, du compliqué en tenant sciemment et immédiatement le terrain des planches, ce sans perdre de vue l'opposition, rien ne lui échappe. D'autant plus, que ce soit sur les reprises ou les poursuites, c'est façon "Bip Bip et Vil Coyote"car on ne lui touche pas la tête à tous les coups. Preuve si le deuxième gland cède à la 9', en revanche les ficelles retournent au toril comme elles étaient sorties: intactes. Musique.

En sixième Futereau de Plo 519:  Il est d'une généreuse coopération exemplaire, au point qu'avec son coup de revers pour se défendre, dans les séries il est victime d'une entaille sur la paupière à l’œil droit, et même si sa vision n'est nullement menacée, comme elle s’ouvrait d'avantage, c'est d'un commun et intelligent accord qu'on lui fait réintégré le toril à la 8'. Les honneurs le raccompagnent.

En septième Roumégaïre Caillan 724:  Il trépigne d'impatience d'en découdre, les raseteurs puisant dans leurs dernier efforts, lui en donne l'occasion d'une part sur les séries pour le côté générosité, puis par le brio avec coup de barrière sur Allam, Laurent, Diniakos, et une envolée après Matéo. Contrat rempli musique et ficelles gardées.

Un pour tous, tous pour Olivier Ruiz

Un constat s'impose: trop de tourneurs nuit très souvent à la course soit ! Mais à l'inverse un seul, ce n’est pas la joie. Comme cet après-midi avec Olivier Ruiz qui répond présent à la Capelado avec ses les cinq gauchers et trois droitiers. Difficile à comprendre vue le nombre de disponibles sur la touche en ce jour.  Passons...

Alors, dès cette configuration on savait que ce serait "compliqué", mais "Olive"comme on l'appelle amicalement, et ce sans jamais perdre le sourire, a fait le job: un peu à droite, un peu à gauche, et entre chaque taureau, un coup de serviette, un coup d'eau, un coup de peps, et c'est reparti. A 43 ans, chapeau et bravo Olivier Ruiz.

Quant aux raseteurs, après une première partie faisant craindre une seconde à l'infinie, et même s'ils n’ont levé aucune ficelle, en tenant compte du contexte qu'ils sont à moitié des courses de ce long week-end plus une grosse chaleur,  ils ont su tenir et mettre à profit cette deuxième partie plaisante à suivre.

Patrick PONS

Une pointe pour Martial

Le dernier taureau, Roumégaïre de Caillan, était retourné au toril, le gardian Martial voulant passer la corde pour l'attacher dans la case, reçoit un violent coup de corne à l’avant-bras droit. Immédiatement pris en charge par le docteur, après lui avoir prodigué les premiers soins, et Martial retrouvant ses couleurs, par prudence il fut emmené, par sa compagne Sandrine à l'Hôpital d'Avignon où elle travaille, pour sonder et nettoyer la plaie, histoire d'éviter l'infection et voir si la blessure, entre les deux muscles, ne les a pas endommagés. Tous nos vœux de prompt rétablissement à Martial.