A L'HEURE DE LA BOUVINA

Un public courageux.....

Le public fidèle à ses arènes est venu braver les entrées maritime du weekend et c’est sans doute là que les amateurs de nouveaux talents auront pu déceler quelques numéros des plus attractifs, il est maintenant à souhaiter que ces derniers confirment … affaire à suivre !!!
Le premier est dehors avec le 324 de la manade Bon, réglé comme un métronome c’est un gros gabarit qui est encore un peu vert mais tout de même intéressant.  Du spectacle avec le 350 de Nicollin qui d’emblée se jette sur le portail et déserte le cercle rapidement, totalement  hors jeu.
Après un rapide tout de chauffe, Alarcon qui semble à l’aise dans ce type de course  reçoit le 302 de Martini à la planche, s’en suit alors quelques séries constructives  où le tàu  fait retentir Carmen à quatre reprises. Il pétille le 334 de Guillierme, hélas la troupe blanche officie dans un rythme peu ascendant  et une fois de plus Alarcon a la main, Vacaresse quant à lui se voit gratifié d’un coup de barrière sur le fil du chrono, trois Carmen au retour.  Le 309 de Martini s’envole sur Alarcon, à nouveau,  puis la sempiternelle attente des minutes qui s’égrainent lentement  face à des hommes absents au jeu mais deux Carmen pour le noir. De la volonté pour le 325 de Guillierme  qui s’engage avec aisance, Alarcon le tire sur les tubes, le cornu se donne avec générosité, autant dire que ce fût un bonbon sur lequel ses adversaires ont posés le crochet mais il ne lâche rien sans jamais baisser sa garde il est honoré de sept Carmen et du retour. Le 326 de Nicollin marque un temps d’échauffement avant de passer à l’action dans de belles séries et se montre assez révélateur, deux Carmen et retour à l’arrivée. La conclusion de cet après midi se fait avec le 302 de l’élevage Bon, une belle allure bien planté, il ouvre le bal en se montrant ferme face aux hommes, c’est un numéro prometteur qui a éveillé le public tant par sa corpulence que par ses capacités à surprendre, aucun doute de le revoir prochainement…..

Texte et photos Eric MARC

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